Résumé
La ville de Copenhague a adopté un système de financement public-privé innovant pour financer son plan de gestion des averses pour la gestion des eaux pluvialesxlvi. Il a notamment dû faire face à une répartition ambigüe des responsabilités en matière de végétalisation (construction de rigoles, de bassins verts de rétention, etc.).
Résultats
La principale infrastructure de ruissellement des eaux pluviales (stockage souterrain, système de drainage) est financée par les redevances sur l'eau perçues par les sociétés publiques de distribution d'eau, les redevances étant contrôlées et réglementées par le gouvernement local. La composante verdissement liée à l'amélioration de l'espace public est payée par le gouvernement local, principalement par le biais des impôts collectés, mais de nouvelles sources de financement pourraient devenir disponibles car Copenhague fait également pression sur le gouvernement national pour un changement de législation. Le défi restant est le financement des mesures d'adaptation dans les bâtiments privés, qui ont le plus grand potentiel pour réduire les dommages causés par les inondations (environ un tiers des coûts estimés par le plan Cloudburst) mais peu d'incitations au-delà des prix d'assurance plus élevés.
Les raisons du succès
L'engagement holistique des parties prenantes est l'un des principaux moteurs de la réussite de la planification et de la mise en œuvre du plan de gestion des averses. Copenhague a pu collaborer avec succès avec son gouvernement national pour modifier la législation permettant une application plus large des redevances d'eau, tout en travaillant également avec le service des eaux danois pour coordonner les services gouvernementaux et d'eau. Copenhague a également travaillé avec divers partenaires du secteur privé, y compris des compagnies d'assurance, pour monétiser les pertes et les pertes projetées et créer des analyses coûts-avantages de diverses mesures afin de fournir une justification solide pour une allocation budgétaire importante.
Quand/pourquoi une ville pourrait appliquer une approche comme celle-ci
Les villes du monde entier devraient en particulier envisager une budgétisation prioritaire, des voies d'adaptation et un financement créatif lorsque les besoins financiers d'un plan complet d'adaptation au changement climatique sont supérieurs au montant disponible dans le budget de la ville et que les autres sources de financement sont limitées ou font défaut.
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