À la Nouvelle-Orléans, le projet Gentilly Resilience District transforme l'approche de la ville en matière de gestion de l'eau urbaine tout en embellissant les quartiers.

Le projet

La Nouvelle-Orléans fait face à des menaces d'inondation dues à des précipitations intenses et à l'affaissement des sols, ce qui exacerbe le risque d'inondation, en particulier dans les districts de faible altitude comme Gentilly. L'effet d'îlot de chaleur urbain est également un problème en raison de la quantité de surfaces non naturelles. La ville a trouvé une solution grâce à diverses solutions d'infrastructures grises et vertes qui collectent les précipitations et, en prime, s'attaquent à l'effet d'îlot de chaleur urbain.

La solution

Mis en œuvre en 2016, le projet Quartier résilience de Gentilly transforme les rues, les parcs, les cours d'école, les terrains ouverts et les maisons en facilitant la construction de toits verts, de rigoles et de trottoirs perméables dans tout Gentilly, un quartier à revenus mixtes particulièrement vulnérable. Alors que les inondations et les affaissements lents menacent fortement la ville, l'objectif est de capter et de stocker les précipitations dans l'environnement urbain. Le projet adopte une série d'approches, reconnaissant qu'une seule solution n'est pas suffisante pour assurer un avenir sûr à la Nouvelle-Orléans dans un climat changeant. Les initiatives dans le cadre du projet Gentilly Resilience District non seulement captent les précipitations, mais aident à embellir les quartiers, à encourager davantage d'activités récréatives et à améliorer le potentiel piétonnier. Le projet profite également à la partie importante des habitants de la ville qui sont au chômage, en particulier les 52 % d'hommes afro-américains en âge de travailler, avec de nouvelles opportunités d'emploi et de formation en gestion de l'eau ciblant spécifiquement ce groupe.

Avantages environnementaux – Le projet améliorera la qualité de l'eau grâce à la filtration naturelle des polluants, améliorant ainsi la santé de l'ensemble de l'écosystème.

Avantages sociaux – Les îlots de chaleur dans la ville seront réduits grâce à la réduction des surfaces imperméables et à l'augmentation de l'ombre, en abaissant les températures locales et en encourageant davantage de personnes à être à l'extérieur.

Bénéfices économiques – Chaque dollar dépensé pour le projet du district de résilience de Gentilly se traduira par plus d'un dollar d'avantages estimés grâce à l'amélioration de la valeur des propriétés, à la réduction des risques d'inondation, aux coûts évités pour l'entretien des infrastructures, à la valeur environnementale et aux avantages récréatifs.

Bienfaits pour la santé – En raison de la réduction de l'eau stagnante dans les environnements urbains pendant de longues périodes, le projet du quartier résilience de Gentilly prévient les maladies transmises par les moustiques.

À propos de Cities100

Dans sa deuxième année, Villes100 - présenté par C40 Groupe de leadership des villes sur le climat (C40), Sustainia et Realdania - présente des solutions de pointe aux défis climatiques urbains dans dix secteurs, allant de la gestion des déchets solides au transport. Pour la première fois, la publication de cette année présente des solutions qui abordent le lien entre le changement climatique et l'équité sociale.

Disponible en ligne et en version imprimée, Cities100 offre aux parties prenantes un format accessible pour explorer des solutions réalisables pour l'action climatique dans les villes, et sera un outil utile pour les groupes concernés allant des investisseurs d'impact et des organisations de développement aux maires et aux gouvernements municipaux. Vous pouvez accéder à l'intégralité de la publication Cities100 2016 en ligne ici et découvrez comment les maires atteindront les objectifs de l'Accord de Paris dans un avant-propos d'Anne Hidalgo, C40 président et maire de Paris, ici.

Avantages
  • Économique
  • Environnemental
  • Santé
  • Social
Impact clé
350 personnes engagées dans le développement de la stratégie de résilience en 2015, qui ont directement informé la création du projet
Partager l'article

Plus d'études de cas