Résumé
En 2007, la Municipalité de Paris a adopté son premier Plan Climat, visant à réduire les émissions de GES de la ville de 75 % d'ici 2050. L'un des objectifs du Plan Climat est de réduire la consommation d'énergie et le CO2 émissions dans les bâtiments municipaux de 30 % d'ici 2020 par rapport à 2004. Les écoles primaires et maternelles parisiennes représentant plus du quart des bâtiments de la ville et représentant environ 38 % de la consommation énergétique des bâtiments municipaux, un projet de rénovation scolaire a été intégré au Plan Climat. Cette initiative spécifique est chargée de moderniser 600 écoles, avec un objectif de 65 GWh d'économies d'énergie par anxxxiii.
Afin de garantir les économies, les écoles impliquées dans le projet sont couvertes par des contrats d'efficacité énergétique, signés entre l'autorité publique et une ESE. L'ESCO garantit un minimum d'économies d'énergie et est pénalisé si ces objectifs ne sont pas atteints.
Résultats
Le premier contrat (signé en décembre 2011 pour 20 ans) pour 100 écoles est en cours de réalisation via une initiative de financement privé (PFI). L'ESCO préfinance les travaux initiaux et commence à être remboursée par l'autorité publique après l'achèvement de tous les travaux. L'ESCO réalise ainsi les études d'avant travaux, réalise les travaux et assure la maintenance et le suivi énergétique pendant toute la durée du contrat. Le modèle ESPC adopté par Paris implique un partage partiel des responsabilités entre les deux parties contractantes. Ainsi, dans 72 des écoles, les employés techniques municipaux sont chargés de l'entretien, tandis que l'ESCO est chargée d'assurer leur formation. L'ESCO est également tenue de sensibiliser les employés de l'école et les élèves aux mesures respectueuses de l'environnement.
L'avantage du contrat PFI est que l'engagement de 30% d'économies d'énergie est pour le contrat global, c'est-à-dire un groupe d'écoles et non par école. Cela permet à l'ESCO d'optimiser son programme de travail dans tous les bâtiments et de bénéficier d'économies d'échelle. La rénovation des 100 premières écoles devrait entraîner une réduction de 10.7 MWh de la consommation d'énergie par an sur la période 2014-2031, entraînant des économies de 2,300 XNUMX tonnes de CO2 par an. Les premiers résultats intermédiaires indiquent que des économies supérieures aux objectifs de 30 % ont déjà été réalisées.xxxiv
Les raisons du succès
Le regroupement des bâtiments scolaires de la ville en un seul projet a permis à Paris de bénéficier d'économies d'échelle pour l'ESPC. La responsabilité partagée entre la ville et l'ESCO pour l'entretien des bâtiments a permis de transférer l'expertise de l'ESCO aux employés municipaux via la formation, renforçant ainsi la capacité municipale pour les projets futurs.
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- Bénéfices
- Économique
- Environnemental
- Social
- Impact clé
- 100 écoles rénovées, avec des économies d'énergie supérieures à 30 % en moyenne
- Réduction des émissions
- 2,300 2 tonnes de COXNUMX par an
- Depuis que
- 2007